L’aventure commence dès lors qu'on accepte de sortir de sa zone de confort...

Le lac Tekapo en Nouvelle-Zélande

Le lac Tekapo en Nouvelle-Zélande

vendredi 29 juillet 2016

Bolivie

  • Mes impressions de voyage
  • Mes plus jolies photos de la Bolivie
  • Une petite vidéo de Bolivie
  • Mes impressions de voyage
     
    Mon parcours dans ce pays
    Après avoir traversé la Russie, exploré l’Asie et l’Inde, parcouru la Nouvelle-Zélande, le Canada, les USA, le Mexique, Cuba, le Guatemala, la Colombie, le Brésil, l’Argentine et le Chili, j’ai passé 3 semaines en Bolivie.

    Mes étapes ont été les suivantes :
    - j’ai commencé mon parcours par ce qu’il y a probablement de plus beau à voir en Bolivie : le splendide Salar d'Uyuni et la région du Sud-Lipez (parcours effectué en 3 jours avec une agence dans un un 4x4), à la fois immense et superbe désert de sel, des lacs aux couleurs inattendues et peuplés de flamants roses (de mon point de vue, en matière d’observation des animaux il n’y a rien de plus gracieux  et de plus poétique qu’un vol de flamants roses, à chaque fois qu’il m’est donné l’occasion d’en voir je reste sans voix…), de superbes canyons arides évoquant le far-west américain, un champ de pierre aux formes « Daliesques » et des montagnes hautes et colorées tout autour, la Isla del Pescado avec ses cactus géants (colline entourée par le Salar d'Uyuni), des troupeaux de lamas, le clou du spectacle étant le Salar d’Uyuni qui est le plus vaste lac de sel du monde avec cette étendue éblouissante de sel blanc à perte de vue, bref un vrai délice pour les yeux et un régal pour les photographes amateurs.
    - Potosi : très jolie petite ville d'architecture coloniale avec un très beau musée de la Moneda, et des mines encore en activité paraît-il intéressantes à visiter (mines d'où ont été extraites des milliers de tonnes d'argent pour l'Etat espagnol durant l’époque de la colonisation).
    - Sucre : jolie ville d'architecture coloniale, plus touristique que Potosi, et c'est la capitale de la Bolivie (mais peu de gens le savent car le siège du gouvernement se trouve à La Paz)
    - La Paz : la plus grande ville de Bolivie, siège du gouvernement, et point de départ de nombreuses excursions dans les montagnes des alentours (notamment la Cordillera Real dont fait partie Le massif du Condoriri, qui regroupe 13 sommets culminant à plus de 5000 mètres ; j’ai gravi successivement le Pico Austria (5350m) et surtout le mont Huayna Potosi (6088m) ; j’ai descendu à vélo la mythique « route de la mort » (également appelée « death road » en anglais ou « camino de la muerte » en espagnol) connue pour sa dangerosité en matière de circulation automobile à cause des précipices, mais qui est maintenant fermée à la circulation et réservée aux activités touristiques)
    - Copacabana : jolie petite station balnéaire au bord du splendide lac Titicaca et entourée de deux belles collines que l'on peut grimper pour jouir d'une très jolie vue; des chauffeurs de toute la Bolivie viennent en face de l'église de Copacabana faire bénir leur camion par le prêtre du coin (véridique !), c'est amusant de voir ça…
    - Isla del Sol : la plus belle île (côté bolivien) du lac Titicaca, qui est considérée comme le berceau de la civilisation andine, un endroit idéal pour se reposer au calme, bénéficier d’une splendide vue sur le lac avec en arrière-plan les montagnes de la Cordillera Real, et effectuer quelques très jolies balades ; malheureusement j’étais malade durant mon séjour sur l’île, donc je n’ai pas pu bien en profiter.
    J'ai mis à jour mon itinéraire sur ma Google Maps qui permet de voir le détail des étapes de mon tour du monde : cliquer sur + et - pour ajuster le zoom, et cliquer sur chaque point pour afficher le nom du lieu.


    Quand j'y suis allé
    J’ai séjourné en Bolivie 3 semaines, du 8 au 30 mai 2016, donc juste avant la haute saison touristique, sachant que ce pays n’est pas ultra touristique car il est moins connu que le Pérou, le Chili ou l’Argentine (en gros il n’y a que les passionnés de montagne et les voyageurs « sac à dos » qui s’aventurent dans ce pays), et que la qualité des infrastructures touristiques est moins bonne que dans les pays voisins (ex. : l’état des routes est souvent déplorable ce qui rend certains trajets en bus assez pénibles). Avantage : les prix sont clairement plus bas que dans les pays voisins, on peut même dire que la Bolivie est l’un des pays les moins chers d’Amérique du sud.

    La météo que j'ai eu
    Très bonne dans l’ensemble, un soleil qui tapait souvent fort en milieu de journée (du coup crème solaire vivement conseillée surtout que j’étais les 2/3 du temps au-dessus de 4000 mètres d’altitude donc les rayons solaires font plus mal que si on est en basse altitude) et très peu d’épisodes pluvieux. Par contre vu l’altitude, les nuits étaient souvent très fraîches (pyjama et couverture indispensables), d’autant que le mois de mai en Bolivie c’est la fin de l’automne (les saisons sont inversées par rapport à la France).

    Mes coups de coeur
    Le Salar d’Uyuni a été un gros coup de cœur (des paysages uniques au monde). J’ai bien aimé mon ascension du Pico Austria (5350 mètres) à cause du splendide panorama au sommet. J’ai adoré mon ascension du Huayna Potosí (6088 mètres) car j’ai largement battu mon précédent record d’altitude (le col de Thorong-La dans l’Himalaya qui culmine à 5416 mètres, lors du Tour des Annapurnas effectué il y a quelques années) et cette périlleuse ascension fut une aventure exceptionnelle que je n’oublierai jamais (comme l’indique le sous-titre de mon blog, « L’aventure commence dès lors qu'on accepte de sortir de sa zone de confort... »). J’ai beaucoup aimé la gentillesse des boliviens, et leur façon de parler espagnol sans accent particulier rend la compréhension assez facile (ça fait du bien quand on arrive d’Argentine et du Chili, ceux qui connaissent savent de quoi je parle !).


    Ce que j'ai moins aimé
    La pollution automobile du centre-ville de La Paz : le parc automobile a beaucoup augmenté ces dernières années car les boliviens achètent beaucoup de voitures d’occasion dont l’état du moteur laisse souvent à désirer, générant une forte pollution. Parfois quand on traverse une rue en passant juste derrière un vieux bus, c’est quasiment l’asphyxie ! (ajoutez à cela le fait que La Paz est située à une altitude de 3 660 m et qu’on perd vite son souffle dans les montées)
    L’état des routes qui est souvent très mauvais et les mauvaises suspensions des bus qui n’ont probablement jamais été changées, ce qui rend les longs trajets en bus souvent pénibles. Il paraît que les pires trajets en bus c’est pour se rendre en Amazonie (trajet La Paz – Rurrenabaque) et pour se rendre de La Paz à Santa Cruz.
    Bref tous ces inconvénients sont typiquement ceux d’un pays pauvre. Heureusement ils sont compensés par la gentillesse des habitants (du moins quand on leur parle en espagnol, car j’ai entendu quelques touristes parlant uniquement anglais se plaindre de leurs rapports avec les boliviens… peut-être est-ce dû au fait que beaucoup de latinos n’aiment pas les américains et que lorsqu’un latino entend parler anglais il pense que la personne est américaine…).

    Ce que j'ai mangé
    La cuisine bolivienne n'est pas particulièrement variée ni intéressante, mais elle est extrêmement copieuse ! Dans l'assiette, on retrouve aussi riz, pâtes, céréales andines, œufs, poulet, viande de lama, bovins et ovins qui arpentent l'Altiplano, et poissons d'eau douce. La cuisine n’est pas non plus particulièrement relevée, mais une sauce piquante est souvent servie dans un petit bol à côté des plats.
    C'est dans les restaurants populaires, comme ceux des marchés, qu’on trouve la nourriture la plus « typique » et la moins chère. Le choix y est en général extrêmement limité (une spécialité, ou le plat du jour) et l'hygiène pas toujours assurée. La plupart proposent un almuerzo le midi : menu complet et peu cher (une soupe, un plat comprenant une viande et généralement des pommes de terre, et un petit dessert). Les marchés boliviens sont parfaits pour se sensibiliser à la diversité des saveurs du pays et se plonger à petits prix dans la cuisine bolivienne traditionnelle. On y trouve une abondance de soupes, notamment la soupe de quinoa qui est un potage nutritif avec pour ingrédient principal, la plus puissante des céréales du monde : le quinoa. Elle est agrémentée de légumes et d’épices.
    Les « vrais » restaurants ne sont fréquentés que par Boliviens aisés et les touristes. Ils restent très abordables.
    Le mate de coca (infusion à base de feuille de coca) est proposé un peu partout, surtout comme boisson de bienvenue, en particulier dans les montagnes (car aide l’organisme à lutter contre les effets de l’altitude).


    Mes ascensions en Bolivie
    Mon objectif pour cette fin de tour du monde était de gravir 1 ou 2 sommets de 6000 mètres et faire 2 ou 3 très beaux treks dans la Cordillère des Andes... La Bolivie (pour les ascensions) et le Pérou (pour les treks) m’ont permis de satisfaire ces désirs de montagne.

    Ascension du Pico Austria (5350 mètres)
    Le Pico Austria se situe dans le massif du Condoriri, pas très loin du Huayna Potosí. Cette ascension, réalisée en 1 jour, n’est pas très difficile (pour ceux comme moi qui supportent bien l’altitude de la haute montagne) et offre à l’arrivée une vue panoramique à 360 degrés absolument superbe sur toute la région (les amateurs de jolies photos seront comblés), dont le fameux Huayna Potosí et un magnifique glacier (et Dieu sait que je suis difficile en matière de glaciers !). Le lac qu’on atteint après la première heure de marche est très joli également avec les nombreux lamas qui paissent en semi liberté tout autour. Cette marche sans difficulté technique constitue une excellente préparation et acclimatation pour préparer l’ascension du Huayna Potosí. j’ai réalisé cette ascension en 1 jour avec agence en payant 350 bolivianos (50 euros) tout inclus (je me suis inséré dans un groupe de 5 personnes, un guide pour 5).
    Mes photos de cette ascension sont tout en bas de cette page (lien direct ici).

    Ascension du Huayna Potosí (6088 mètres)
    C’est sans conteste l’exploit sportif de mon tour du monde. Huayna Potosí est une montagne culminant à 6 088 mètres d'altitude. Elle est située à environ 25 kilomètres au nord de La Paz dans la cordillère Royale (et non pas à côté de la ville de Potosí comme je l’avais cru dans un premier temps). Le sommet, couvert de glace, est un des plus beaux et plus célèbres du pays, donnant une vue sur l'Altiplano, La Paz, l'Illimani et la cordillère Royale.
    Le Huayna Potosí se gravit habituellement en deux jours, mais il est possible de rajouter une journée pour s’initier à la marche sur glace avec crampons et piolet (ce que je n’ai pas fait, car des français qui en revenaient m’avaient assuré que cela n’était pas indispensable du moment que j’étais déjà acclimaté à la haute altitude). Le Huayna Potosí comporte plusieurs couloirs de glace très pentus, surtout dans le dernier tiers de l'ascension.
    Du fait de son altitude, l'ascension du Huayna Potosí présente des risques inhérents à la pratique de l'alpinisme en haute montagne : hypothermie, fatigue, mal des montagnes auxquels s'ajoutent la présence de crevasses, de pentes pouvant aller jusqu'à 80° et d'avalanches durant l'été austral (moi j’y étais pendant l’automne austral donc il y avait de la glace mais peu de neige). L'ascension se fait d'ailleurs de nuit pour éviter une redescente après 9 heures du matin où les ponts de neige au-dessus des crevasses commencent à fondre sous l'effet des rayons du soleil.
    Cette ascension fut pour moi un très grand moment de sport et d'adrénaline, ma première expérience d'ascension sur glace, effectuée de nuit avec lampe frontale, piolet et crampons. Mon guide bolivien de haute montagne (avec qui j'étais encordé), voyant que je résistais très bien à l'altitude, m'a "challengé" en me poussant au bout de mes limites physiques et mentales en choisissant une voie d'accès au sommet plus belle et plus difficile que la voie classique (45 minutes d'ascension sur une arête très pentue de glace et de neige menant à la crête puis au sommet, avec des à-pics de chaque côté... Par moments je me suis dit "Fred, pourquoi tu t'es foutu dans une telle galère ?..." mais c'était trop tard, en effet sur une telle pente il était plus dangereux de redescendre que de monter, donc j'ai pris mon courage à deux mains et j'ai continué à grimper patiemment en suivant mon guide : un coup de crampon dans la glace, un coup de piolet dans la glace, un coup de crampon dans la glace, etc. tout en évitant de trop regarder les précipices de chaque côté...). Une immense joie et grande fierté m’a envahi lorsque j’ai atteint en compagnie de mon guide le sommet de mon premier 6000 mètres au terme de cette ascension très difficile. Jamais de ma vie je n'ai eu aussi peur en montagne (la sensation que la moindre erreur ou le moindre relâchement pouvait m'être fatal même si j'étais encordé), jamais je n'oublierai ces deux jours extraordinaires... Par contre à aucun moment je n'ai souffert du mal de l'altitude (le Mal Aigu des Montagnes) : ni mal de tête ni nausée, et pas de grosses difficultés pour respirer non plus... Je pense que j'ai un organisme qui résiste bien à l'altitude (je n'avais déjà eu aucun problème pour mes deux premiers 5000 mètres dans l'Himalaya) et j'étais suffisamment acclimaté à l'altitude avant cette ascension...
    Je suis parti avec une agence de trek que des français croisés dans un bus m’avaient conseillés, Inca Land Tours (qui se trouve à La Paz dans la calle Sagarnaga), et j’ai payé 750 bolivianos (100 euros) pour 2 jours tout inclus (je me suis inséré dans un groupe de 5 personnes, il y avait un guide pour deux sauf moi car j’étais le dernier inscrit en chiffre impair donc j’ai eu droit à un guide rien que pour moi !), bref un prix cadeau si on compare à ce qui se pratique en Argentine, au Chili ou en Equateur ! (où on vous demandera au moins le double pour le même genre d’ascension) Autre bonne agence de trek recommandée par des français : Albert Boliviano (qui se trouve à La Paz dans la calle Illampu) avec laquelle j'ai effectué mon autre ascension.
    Voici ci-dessous d'autres récits et photos de cette ascension :
    http://auboodhoomonde.com/la-paz-trek-condoriri-et-huayna-potosi/
    http://www.leblogdesarah.com/le-mont-huayna-potosi-ou-l-impossible-ascension-a-6-000-metres-d-altitude/
    http://voyaginarium.com/2013/10/02/lascension-ou-pas-du-huayna-potosi-6088-metres/
    Mes photos de cette ascension sont tout en bas de cette page (lien direct ici).


    Ce que je n'ai pas eu le temps de faire et ce que j'ai décidé de ne pas faire
    En 3 semaines forcément on ne peut pas tout voir (car je voulais garder plus de temps pour le Pérou), j’ai donc fait des choix de supprimer certaines étapes (ce que je regrette un peu après coup, car la Bolivie est un pays très attachant et aussi parce que c’est vraiment pas cher comparé aux pays voisins). J’ai donc décidé de faire l’impasse sur le parc national de Toro Toro entre Sucre et Cochabamba car il y a peu de moyens transport pour accéder au parc, et j’ai fait le choix de privilégier les nombreuses montagnes qui entourent La Paz (plus simple et surtout moins fatiguant niveau transports d’avoir un seul camp de base).
    A La Paz j’ai manqué de temps pour faire le trek El Choro (c'est une descente en 3 jours de la haute montagne (4000 m) jusque dans une forêt luxuriante avec possibilité de le faire sans agence en autonomie en louant tente et duvet à La Paz à l’angle calle Illampu / calle Sagarnaga), et je ne suis pas allé admirer les ruines Incas à Tiawanaku .
    Pour les montagnards aguerris, la Cordillera Real, non loin de la Paz, est la Mecque du trek de haute altitude en Bolivie. Il est possible de la traverser en 8 jours et finir par l’ascension du Huayana Potisi (6 088 m).
    J’ai renoncé aussi à aller visiter les villes de Cochabamba et de Santa Cruz (pourtant fort agréables paraît-il, surtout Santa Cruz mais qui était vraiment trop excentrée à l'est du côté du Paraguay). Ras-le-bol des trajets de bus interminables…
    J’ai également renoncé à aller randonner dans le Parc National de Sajama (dont fait partie le volan Nevado Sajama qui culmine à 6542 m) qui se situe à l'ouest, près de la frontière chilienne, toujours par choix de privilégier les montagnes qui se situent autour de La Paz.
    Je ne suis pas allé admirer les beaux paysages de faw-west à Tarija dans le sud, près de la frontière argentine (j’aurais volontiers fait un stop là-bas si j’étais entré en Bolivie par le nord de l’Argentine mais sinon ça me faisait faire un trop gros crochet depuis Potosi).
    Enfin, j’ai décidé de faire l’impasse sur Rurrenabaque dans l'Amazonie (pirogue dans la Pampa, dauphins d'eau douce, crocodiles, oiseaux, anacondas et/ou forêt humide) à la fois parce que le trajet en bus est paraît-il très éprouvant (16h à 23h de bus « tape-cul » sur une route défoncée : non merci ! et pas envie de me payer un billet d’avion car l'Amazonie n’était pas ma priorité…), et aussi parce que j'ai la sensation que très souvent on revient déçu d'une escapade dans la jungle amazonienne car finalement on voit peu d'animaux et la végétation n'est souvent pas très variée.


    Mes conseils aux voyageurs qui souhaitent se rendre dans ce pays
    La Bolivie est un pays de taille moyenne, sachant qu’un tiers est constitué de la forêt amazonienne et est donc quasi inhabité. La Bolivie possède au nord des frontières avec le Pérou et le Brésil, à l’est avec le Paraguay, et au sud avec l’Argentine et le Chili. Concernant les formalités d'immigration et les passages de frontière terrestres depuis / vers le Pérou et l’Argentine : cela se fait très facilement (pour les français en tous cas), un coup de tampon sur le passeport à la douane du pays de sortie, un autre tampon à la douane du pays d’entrée et le tour est joué ! Il n’y a pas d’obligation de visa pour un français pour entrer en Bolivie. Le passeport est bien entendu obligatoire.
    La Bolivie est un pays facile à visiter en mode sac à dos (peu cher). Concernant la sécurité, comme dans toutes les grandes villes d’Amérique latine à La Paz il faut faire attention et ne pas montrer qu’on possède des objets de valeur quand on marche dans la rue.
    Pour les transports, se renseigner à l’avance sur l’état de la route car certaines sont en très mauvais état. Attention aux « bloqueo » (blocage de routes par des manifestants, paralysie qui peut durer parfois plusieurs jours et vous empêcher de quitter une ville, cela est arrivé à un ami…)
    On trouve des hébergements pour tous les budgets (en général c’est pas cher), il y a aussi des auberges de jeunesse avec dortoirs. Le couchsurfing a moyennement fonctionné pour moi dans ce pays.
    Pour téléphoner, on peut acheter pour pas très cher une carte SIM bolivienne prépayée, à condition bien sûr d’avoir un téléphone débloqué.
    Pour les treks en montagne : prévoir un sac de couchage d’une température de -5°C « confort » sinon vous risquez fort d’avoir froid. On peut aussi en louer pour pas très cher dans les agences de trek mais souvent les sacs de couchage de location ne sont pas assez chauds (il faut rajouter au minimum un sac à viande en soie, voire comme moi un sac à viande en polaire que je me suis fait coudre à La Paz à partir d’une couverture polaire achetée pas cher (au mètre) dans un magasin de tissus situé dans le centre historique vers la calle Illampu).
    Pour les voyageurs qui visitent à la suite la Bolivie et le Pérou, je pense qu'il vaut mieux choisir des lieux qui ne se ressemblent pas entre eux dans les 2 pays, donc ne pas faire de doublons (ex. ne pas aller 2 fois en Amazonie ou ne pas aller 2 fois au lac Titicaca). »

    Le mot de la fin…
    La Bolivie, pays qui vit dans l'ombre de son illustre voisin le Pérou, est un pays qui enchante tous les voyageurs qui le visitent par sa beauté et par son authenticité, et je n’ai pas fait pas exception à la règle. C’est un pays où il fait bon « se poser » quelque temps, par exemple pour souffler un peu durant un tour du monde (enfin ça dépend si on fait ou pas de la montagne !) et pour prendre quelques cours d’espagnol notamment dans la ville de Sucre. J’ai beaucoup aimé La Bolivie. J’aimerais retourner dans ce pays dans quelques années pour découvrir ses nombreuses autres richesses. Et si c’est possible j’aimerais assister au fameux carnaval d’Oruro qui a lieu en février.

    Pour suivre l'actualité de la Bolivie
    Le Monde
    Courrier International



    Quelques sites web ou blogs utiles
    http://alacroiseedeschemins.fr/category/pays/amerique-du-sud/bolivie/ http://letourdegaia.blogspot.fr/p/bolivie.html http://www.voyageautourdumonde.fr/bolivie http://www.destinaterre.net/?p=8369

    Mes plus jolies photos de la Bolivie
    (cliquer sur chaque lien pour accéder aux photos, puis cliquer sur une photo pour l'agrandir)

    Le Salar d'Uyuni
    La descente de la Death Road à vélo
    L'ascension du Huayna Potosi
    L'ascension du Pico Austria
    Mes autres photos de Bolivie


    Une petite vidéo de Bolivie
    (cliquer dans le carré en bas à droite pour afficher la vidéo en plein écran)


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