L’aventure commence dès lors qu'on accepte de sortir de sa zone de confort...

Le lac Tekapo en Nouvelle-Zélande

Le lac Tekapo en Nouvelle-Zélande

vendredi 13 juillet 2018

Touriste, voyageur ou routard : quelles différences ?

Tout comme il existe différentes façons de vivre ou de penser, il existe différentes manières de voyager, et donc différents types de voyageurs.

Pourquoi vouloir classer les gens dans des catégories et attribuer à ces catégories des qualités ou des défauts ? Certes, inévitablement on a tendance à vouloir mettre des étiquettes sur les gens, par souci de simplification ou bien pour se rassurer soi-même… Le monde du voyage échapperait-il aux clichés et aux caricatures ? Pas sûr… 😐


Sommaire
  • De l’art de voyager léger et pas cher…
  • Que signifie "voyager en routard" ?
  • Touriste, voyageur ou routard : quelles différences ?
  • Se revendiquer "routard" : une forme de snobisme ?
  • Le "routard" : une caricature ?
  • Tous des touristes en fin de compte ?
  • Le tourisme farniente, symptôme de la dégradation de la vie quotidienne
  • En conclusion


  • De l’art de voyager léger et pas cher…
    Pour ce qui me concerne, partir avec 2 pantalons, 1 short et 5 tee-shirts me fait me sentir bien. Lorsque je pars pour un long voyage, j’aime me départir des 3 impératifs sociaux de notre société de consommation : "posséder, avoir, accumuler". Car si l’on n’y prend garde, ce sont les objets qui commencent à nous posséder et non le contraire. Et puis c'est le confort quotidien, les habitudes, la petite tranquillité qui nous tiennent ancrés au port alors que l’on aspire à partir…
    Le luxe ou semi-luxe genre super hôtel, climatisation, piscine et autre ne me fait pas rêver en vacances. C'est quelque chose auquel on a facilement accès en Occident, donc je ne vois pas l'intérêt d'aller chercher cela ailleurs... On peut bien se priver un peu, c'est une question de volonté, d'ailleurs pour ce qui me concerne ce n'est même pas me priver car je n'en ressens pas le besoin. 😎


    Que signifie "voyager en routard" ?
    L’origine de la création du mot "routard" provient de la nécessité de traduire le mot anglais "backpacker" qui signifie "voyageur/touriste en sac à dos" par opposition au touriste en voyage organisé qui lui voyage généralement avec une valise.
    Selon moi, un routard c'est celui qui veut découvrir par lui-même et ressentir le parfum de l'authentique, loin des clichés et des simples paysages de carte postale. La personnalité hybride du routard repose sur deux éléments : il est le dernier héritier de la tradition aristocratique du voyage au long cours (voir mon article sur les voyages au long cours) et surtout il s'oppose au voyageur ponctuel, utilitaire, qui ne fait que reproduire ses habitudes (son petit confort) même à l'autre bout du monde.
    Les caractéristiques essentielles du routard sont : profiter du temps, voyager librement avec son sac à dos, fuir la logique du "toujours plus" (ne pas cocher une liste de choses à voir comme on coche une liste de courses au supermarché), s’affranchir des contraintes matérielles et de toute organisation, privilégier les rencontres, coller au plus près du pays et des locaux en faisant souvent l’effort de parler la langue du pays. Cette image du routard est maintenant largement véhiculée grâce au petit personnage mis en évidence sur la couverture d'un des guides préférés de certains voyageurs... même si le terme "routard" est devenu un peu usurpé avec le temps (quand on voit la catégorie "Hôtels beaucoup plus chics" dans le Guide du routard...). 😕
    La motivation première d’un routard est la liberté : liberté d'aller où l'on veut, quand on veut, de découvrir des gens, des lieux peu visités, d'improviser son itinéraire ou ses activités, de choisir son hôtel et son resto... La deuxième motivation est bien sûr le prix : voyager à petit budget (ce qui ne signifie nullement que les routards sont tous des gens pauvres, car beaucoup sont fonctionnaires, informaticiens, employés de banque ou que sais-je, bref, des classes moyennes ou supérieures).
    Être un routard, c'est donc un état d'esprit, une certaine façon d'appréhender le voyage, aller à la rencontre des cultures et des populations (ce qui est très simple lorsqu'on voyage en auto-stop et qu'on dort chez l'habitant via le Couchsurfing), ne pas s'arrêter au superficiel.


    Touriste, voyageur ou routard : quelles différences ?
    Quelle est la différence entre un touriste, un voyageur et un routard ? Pourquoi le terme de "touriste" est-il si stigmatisant au sein de la communauté des voyageurs, et des routards en particulier ? Pour un routard, le touriste c'est toujours l'autre ! On se définit routard ou voyageur par opposition au touriste, ou encore routard par opposition au voyageur bourgeois.
    Allez, une petite définition provocatrice, juste pour lancer le débat : "Le touriste se prend pour un voyageur, le voyageur se prend pour un aventurier, l'aventurier lui, se prend pour un explorateur ; quant à l'explorateur il croit être le premier homme..." 😄
    Un touriste se déplace dans une zone d’un pays qui a été spécialement aménagée pour le recevoir (ex. : la station balnéaire de Cancun au Mexique). Alors que le voyageur accepte et découvre un pays tel qu'il est. Et le routard est un voyageur qui voyage à petit budget.
    On voyage pour aller voir, alors que dans le tourisme on regarde sans forcément voir. Pendant ses vacances, le touriste prend des photos en souvenir, et pourra contempler ses photos au retour, peu importe l'histoire qu'il y a derrière…
    Quand on voyage, on a un but un peu plus approfondi. On veut voir pour comprendre. Pour cela, on va plus vers les gens, on cherche à connaitre leur histoire avec humilité, à échanger des vécus et des expériences, bref on interagit avec des locaux sans les juger. Pour autant, ce qui est relativement agaçant ce sont les routards qui prétendent qu’ils ne font surtout pas partie de ces ''simples touristes'' juste parce qu’une nuit ils ont chanté autour d’un feu avec des Touaregs...
    Une composante essentielle de ce qui fait la différence entre le touriste et le voyageur est... le temps. Le temps, ce luxe ! Peut-être que si le "touriste" en disposait librement il se découvrirait un regard de voyageur ?... 😉
    Voyager en routard, c’est adopter un style de voyage dans lequel le temps n'est pas compté (antithèse donc du voyage organisé où tout est programmé et minuté). Attendre un train durant des heures en Inde fait ainsi partie du voyage, au sens où cela constitue une expérience de vie locale et authentique. Peut-être que le voyage commence avec les détours, le non programmé, un temps un plus long, de l'aléatoire. Pour regagner notre liberté nous devons lâcher prise par rapport au temps et à l'espace (voir mon article sur l'importance du lâcher prise en voyage). Le voyage en routard correspond à cet idéal de voyage. 😎
    Vouloir en faire le plus possible, c’est une attitude très consommatrice finalement... Un peu comme si on faisait une collection de pays : ''la Chine : c’est fait, la Thaïlande c’est fait, le Mexique ce sera l’année prochaine, etc.'' Comment peut-on se constituer ainsi un CV de voyages et ne pas se sentir un "touriste consommateur" ? Comme ceux qui partent pour agrandir leur tableau de chasse et faire des listes à ne plus en finir sur ce qu'ils ont vu et sur ce qu'il leur reste à voir (voir mon article sur les Bucket List) : dans ce cas le voyage devient juste un bien de consommation…
    Ce qui m’interpelle c’est quand quelqu’un me raconte qu’il a visité un pays alors qu’il n’est pas sorti de son hôtel-club et que le seul local qu’il a vu c’est celui qui lui a servi des cocktails sur son transat… J’exagère à peine.
    Faire du tourisme, cela renvoie à quelque chose de bref, programmé, rapide, distant. Un touriste ce serait un individu qui se rend dans un pays chaud, voyage en bus climatisé, sort du bus, prend une photo et se dépêche de remonter dans son bus avant qu'une goutte de sueur lui tombe sur le front ! Et peut-on dire d'un type assis dans sa chaise longue d'hôtel 4 étoiles, loin de la population locale (qu'il méprise peut-être), qu'il est un routard ? Assurément non…  


    Se revendiquer "routard" : une forme de snobisme ?
    On peut très bien considérer que cette différenciation "touriste / routard / voyageur" relève d’une forme de snobisme (se revendiquer comme appartenant à la communauté des routards, ce serait comme se revendiquer comme appartenant à une caste, à un club élitiste), snobisme qui n'est pas sans lien avec un sentiment d'individualité exacerbé (se croire unique, avec SON opinion (qui est souvent plus répandue qu'on ne le croit), SA personnalité, etc.), bref cela rejoint les notions d’ego et d’orgueil...
    En fait, c'est un peu comme quand on veut marquer la différence entre les beaufs et les autres : c’est souvent très caricatural et sans nuances.
    Beaucoup de celles et ceux qui cherchent à voyager hors des sentiers battus par leur choix de destination ou de style de voyage sont davantage des voyageurs de salon (ou de forum internet de voyageurs) narcissiques en recherche d'un public. Chez certains, se revendiquer "routard" c'est se donner un genre, un peu comme ces ados de la "haute société" qui se donnent un genre de "rappeur des cités". Et que dire de ceux qui veulent à tout prix être des routards ''purs et durs'', genre il faut absolument chercher la galère parce que ça fera des anecdotes à raconter ? Pour moi c’est la même veine que les ''bobos'', genre on a du fric mais on adoooooore les quartiers ''populaires''...
    Ce qui est amusant c'est que la majorité des touristes / voyageurs / routards restent persuadés au fond d'eux-mêmes (et moi le premier) d'être quand même un peu plus que le "touriste de base". Ego, orgueil, quand tu nous tiens…😉
    Tout cela ne serait donc qu'une affaire d'égo et de désir de reconnaissance. Mais pas que.
    Car il y a tout de même une différence entre le touriste qui fait le tour d'un pays vite fait bien fait avec rencontre pré-organisée d’habitants "typiques" (souvent déguisés pour l’occasion) et le voyageur ou le routard, qui au risque de ne pas tout voir, va prendre son temps et aller à la rencontre des habitants.

    Le "routard" : une caricature ?
    J'ai pu constater qu'une bonne partie des routards voyagent sur des sentiers encore plus balisés que ceux d'un voyage organisé. Parcourant presque tous les mêmes itinéraires, se retrouvant tous dans les mêmes guest houses / auberges de jeunesse et dans les mêmes restaurants. Quant à leur connaissance du pays, elle se limite bien souvent à pas grand-chose ou à quelques clichés. Sous leurs airs de voyageurs libres, ils utilisent presque tous le même réseau de petits services bien structurés. Combien se prennent vraiment en charge pour partir dans des régions inconnues ou se plonger dans la société qu'ils visitent ? Combien pratiquent l'auto-stop et dorment chez l'habitant ? (ces deux manières de voyager ont été à l'origine des plus belles rencontres que j'ai faites durant mon tour du monde) Bien peu... 😐
    "Routard" est un mot qui a été inventé pour désigner un mode de voyage plutôt lié à l'inconfort, les petits budgets et auquel a été ajouté la notion de "seule façon authentique de voyager pour connaître la population" (voir mon article sur le tourisme de masse et les voyages authentiques).  
    Voyage, découverte, inconnu, lâcher-prise...
    Le "routard" est donc un personnage mythique qui n'existe pas et à qui l’on prête certains comportements et des modes de voyage particuliers (un voyageur sans beaucoup de moyens, qui saurait rencontrer les gens avec humilité, qui ne verrait que les choses vraiment profondes et intéressantes en dehors de lieux que fréquentent les hordes de touristes). Personne n'en est un totalement. D'ailleurs, le "touriste" est aussi une caricature d'un profil auquel personne ne colle parfaitement. C'est comme la notion publicitaire de la "ménagère de moins de 50 ans" : personne n'est vraiment comme cela, c'est un mythe qui reflète le mode de consommation d'une partie des femmes.
    Certains se réclament du voyage en routard et d'autres non. Mais le profil du "routard" est une caricature dans la mesure où personne ne correspond jamais vraiment totalement à sa description.

    Tous des touristes en fin de compte ?
    Certains voyageurs refusent d’accepter qu’aux yeux des locaux on soit juste des touristes, quelle que soit la durée de notre séjour. D'ailleurs les Péruviens, les Indiens, les Thaïlandais... vous le diront : pour eux, nous sommes tous soit des touristes (plus ou moins fortunés), soit des étrangers qui habitent dans leur pays pour travailler ou faire des études. Il faut bien se rendre compte que quand nous, Français de type caucasien, allons dans un pays asiatique ou africain ou sud-américain, on a, de toutes manières, une tête de "pas d'ici" et les "pas d'ici" sont, en général, d'abord des touristes. 😎 "Touriste", "routard" et "voyageur" signifient la même chose pour les hôtes du pays. Il n’y a que pour nous qu’il y a une différence entre ces trois termes…
    Donc, il serait bon d’avoir un peu d’humilité, de cohérence et ne pas oublier notre condition de touriste même si parfois on voudrait la refuser. Et ne pas oublier que ces "typiques peuplades retirées" chez qui on va passer une soirée autour du feu, rêvent pour beaucoup d'un voyage de "touriste", avec car climatisé, nourriture à volonté et hôtel 5 étoiles...
    Il est difficile de voyager sans faire de ''tourisme'' c’est à dire sans voir à tout prix ce qu’il FAUT voir (ex. aller au Pérou sans voir le site du Machu Pichu)... Au final, je pense qu’on est tous des touristes, même si l’on voyage hors des sentiers battus.😐
    Voici la définition du mot "tourisme" selon le Petit Robert : "Le fait de voyager, de parcourir pour son plaisir un lieu autre que celui où l'on vit habituellement (...)". Il n'y aurait donc pas de grosse différence entre voyageur et touriste dès lors qu'on voyage pour son plaisir.


    Le tourisme farniente, symptôme de la dégradation de la vie quotidienne
    Dans un monde où tout s'accélère, où beaucoup de gens ne font que courir (courir à la crèche, courir au travail, courir au supermarché, courir voir les beaux-parents, etc.), bref lorsque "les piles sont à plat", le tourisme farniente "les doigts de pieds en éventail" dans un hôtel club face à la mer représente pour beaucoup le seul moyen de se ressourcer vraiment, c'est comme appuyer sur la touche "pause" face au rouleau compresseur du monde moderne qui exige toujours plus et toujours plus vite... 😐
    Certaines personnes voyagent en formule "tout inclus" car elles ont juste envie de se faire bronzer, de n’avoir rien à faire, de ne penser à rien, d’être totalement prises en charge et cela parce qu’elles n’ont que 2 à 3 semaines de vacances par an. Leur préoccupation n’est pas de changer le monde, ni d’être près du peuple ou de comprendre le quotidien des habitants du pays dans lequel elles se trouvent. Ces personnes sont néanmoins très souvent des personnes honnêtes et humaines.
    Où est le mal ? Il n’y en a pas. Car tout le monde n'a pas forcément envie de crapahuter en sac à dos pendant ses vacances, beaucoup préfèrent juste recharger leurs batteries en ne faisant plus le ménage, ni les courses, ni leur lit, ni les repas etc. afin d’évacuer tout le stress accumulé pendant le reste de l’année à cause de nos vies modernes qui filent (malheureusement) à 200 à l'heure… 😕
    Le tourisme, en tant que symptôme, trahit la dégradation de la vie quotidienne qu'une minorité de privilégiés compense par un oubli provisoire du stress généré par notre mode de vie occidental. L'oubli reposant d'une vie fatigante.


    En conclusion
    Certaines personnes s'imaginent que, parce qu'elles voyagent longtemps et/ou en "routard" et/ou sans but précis, elles peuvent mériter l’appellation de "voyageur" et s'affranchir du vil qualificatif de "touriste"... Comme si être un touriste était dégradant et n'être qu'un voyageur était un titre de noblesse. Il y a tout simplement plusieurs sortes de tourisme : au long cours, routard, sportif, all inclusive, errant, sexuel, repos, etc. Si l’on voyage pendant son temps libre, que ce soit pour assouvir une soif d'ailleurs, pour rechercher la vérité, pour s'évader, on est toujours un touriste... et à mon avis il n'y a pas de mal à cela, car il y a des touristes intelligents et des abrutis, des respectueux, des qui s'en foutent, des écolos, des pollueurs, etc.
    L'incroyable fête de couleurs "Holi", à Goa en Inde...
    Pour ma part, je voyage parce que je suis curieux, et qu’assouvir ma curiosité me procure du plaisir. Et si je sors des sentiers battus parce que ma curiosité m'y pousse, je n'en reste pas moins un touriste, comme celui qui va passer 15 jours dans un club de vacances à Djerba... Seulement, sa façon de voyager ne me procure pas beaucoup de plaisir, pas plus que la mienne pour lui je pense ! Tous les goûts sont dans la nature... 😃
    Je pense aussi que beaucoup de "voyageurs classiques" mettent cette étiquette de routard car ils sont tant qu'on ne s'est pas lancé, la liberté fait peur ! La peur de l’inconnu… 😐 A leur décharge, faire des vacances aventurières cela demande de l’énergie, de l’organisation et de la préparation, ce que beaucoup n’ont ni l’énergie ni le temps de faire, alors que cliquer sur un "all inclusive" est si simple et rapide... Après, une solution intermédiaire est de s’en remettre à une agence spécialisée dans "l’aventure organisée chic authentique" où l’agence organise tout avec le confort et cela permet de voir du pays et du relativement authentique sans que cela ne coute beaucoup plus cher que les séjours all inclusive.
    impressionnés, ils s’imaginent que c'est beaucoup plus difficile de voyager ainsi qu’en mode organisé. C'est simplement différent, il y a davantage de liberté. Mais c'est vrai que
    Peut-être aussi qu'on a parfois du mal à accepter qu'un jour on a voyagé et que maintenant, avec l'âge, on ne fait plus que du tourisme. Dans ma vie, j'ai fait alternativement le touriste et le voyageur et je crois que c'est un choix à des moments différents de notre vie et de notre état d'esprit.
    Nous sommes tous des touristes dès le moment où l'on sort de chez soi par plaisir. A chacun de voir si l’on apprécie la formule avec bus et guide inclus ou le moyen de locomotion local voire même l'auto-stop. Savoir si c'est bien ou pas, on s'en fiche ! Mais personnellement, j'évite les groupes organisés car je trouve qu'ils ont tendance à rendre les gens ramollis du cerveau. 😟 Ce qui me semble important, c'est de respecter ce qu'il y a autour de soi et d'apprécier le voyage en se disant que nous sommes des privilégiés de pouvoir s'offrir ce dépaysement. Il y a des millions de personnes qui aimeraient avoir comme unique préoccupation celle de planifier leur prochain voyage, plutôt que de se préoccuper sans cesse de quoi sera fait leur lendemain. 😐 Alors sachons goûter ce plaisir du voyage, en ayant conscience que c’est un privilège. Que ce soit en voyageant d'une manière ou d'une autre. 😎



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